La maison du poète

Rien ne sera plus doux à ses yeux que la face
De la chère maison appuyée à l’espace,
Rien ne sera plus doux à ses sens que le bruit
Du vent, qui sous les vieilles portes siffle et fuit.
...
Ô demeure je veux te bâtir immortelle
...
Tes fenêtres seront des morceaux de lumière,
Tes glaces mireront le ciel immense et pur,
Tes toits seront en fleur, tes murs seront d’azur,
Ta porte s’ouvrira sur la joie infinie,
Et, toute, tu seras une seule harmonie
Sous les doigts merveilleux et parfumés des vents !
Alors ceux qui sont morts seront encor vivants

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